Dans un communiqué transmis à notre rédaction, le Parti Communiste des Hautes-Pyrénées regrette l'absence d'alliance avec la France Insoumise, pour ces élections Législatives des 11 et 18 juin 2017. Dans un communiqué, le PCF rappelle qui sont ses candidats.
"Le Parti Communiste Français, membre du Front de gauche, des Hautes Pyrénées, vient de se lancer dans la campagne des Elections législatives des 11 et 18 juin prochain en présentant des candidatures soutenues par le PCF et Ensemble, membres du Front de Gauche. Malheureusement cette campagne va se dérouler dans un contexte, à gauche, que nous n’avons pas souhaité. Ainsi, nous avons du nous rendre à l’évidence d’une division dommageable avec la France Insoumise de Jean Luc Mélenchon.
Interrogés par nombre d’électrices et d’électeurs de gauche, nous leur devons la vérité. En effet, malgré nos appels à l’unité de candidatures, tant au plan national que départemental, la France Insoumise des Hautes Pyrénées nous a opposé un refus de principe. La dernière proposition était de permettre à chacune de nos organisations d’avoir un candidat titulaire et de se donner les moyens de faire une campagne unitaire. Leur argument pour décliner notre offre tient au fait qu’ils ne peuvent concevoir l’unité que sous la bannière de la France Insoumise et dans le cadre de la charte des Insoumis. Cela revenait, pour nous, à renoncer à ce que nous sommes et la place que nous occupons dans le paysage politique, notamment en Bigorre. Il ne pouvait donc en être question.
Ce sont donc, Philippe Lacoume et Simone Gasquet sur la 1re circonscription et Marie-Pierre Vieu et Vincent Ricarrère sur la 2e circonscription qui sont candidats sous les couleurs du Front de Gauche.
Nous regrettons cette intransigeance de la part de la France Insoumise, . Nous estimons que c’est une faute au regard de l’avenir d’une gauche nouvelle qui ne peut se rassembler que dans le respect de sa diversité. Pour ce qui nous concerne, nous continuerons de travailler, sans relâche, à la convergence d’actions et de projets de forces réellement de gauche.
Cependant, l’heure n’est pas à la polémique, mais au déroulement de la campagne pour chacune des organisations et chacun de nos candidats dans le respect le plus strict. Certes d’après nous, nous sommes passés à côté de la chance historique d’une gauche unie dés le 1er tour de la Présidentielle et pour après, mais nous ne renonçons pas à ce combat du rassemblement qui devra s’imposer pour combattre la politique que le Président Macron va tenter coûte que coûte d’imposer.
L’heure est à l’élection du maximum de députés de gauche les 11 et 18 juin prochain. Pour cela nos adversaires sont bien la droite et l’extrême droite et tous ceux qui ont soutenu et appliqué la politique de François Hollande et s’apprêtent à en faire de même avec Emmanuel Macron."