Beaucoup de prévention, un peu de répression
Gendarmes et policiers ont fait preuve de pédagogie ce dimanche sur les routes des Hautes-Pyrénées. Sauf pour quelques automobilistes roulant ivre ou à 121 km/h au lieu de 80.

Quelques heures après la mise en service de la nouvelle limitation de vitesse sur les routes nationales et départementales, la Préfète des Hautes-Pyrénées faisait le bilan de cette nouvelle mesure.
Le 1er juillet 2018 à minuit, 32 panneaux « 90 » se sont transformés en « 80 » grâce à la mobilisation des agents du Département des Hautes-Pyrénées. Peu de panneaux mais 3 000 kilomètres de routes sont concernés dans les Hautes-Pyrénées, en plaine comme en montagne. Et pour s’assurer que la mesure était bien enregistrée par les automobilistes, gendarmes et policiers étaient mobilisés sur le bord des routes ce dimanche, aux côtés des sous-préfets.
31 points de contrôles routiers ont été mis en place dimanche après-midi et lundi matin, en zone police et gendarmerie. En campagne, ce sont 400 à 500 véhicules qui ont été contrôlés. Pas de sanction mais un travail de pédagogie pour les services de l’ordre. « Dans l’ensemble, les automobilistes étaient satisfaits de l’accompagnement pédagogique », explique le Colonel Etienne.
De la pédagogie sauf pour quelques automobilistes qui étaient en grande infraction ou en état d’alcoolémie. Douze excès de vitesse supérieur à 104 km/h, dont un à 121 km/h (au lieu de 80) ont été verbalisés, ainsi qu’un conducteur en état d’alcoolémie. Même constat côté police, avec une matinée de contrôle à Ibos ce lundi, où là aussi les automobilistes ont été initiés aux nouvelles mesures.
Une mesure qui a vocation à faire baisser le nombre de morts sur les routes de France. Dans les Hautes-Pyrénées, 9 personnes ont été tuées en 2017, contre 17 en 2016. Sur les neuf décès, 11% étaient dû à la vitesse, 44% à l’usage d’alcool ou de stupéfiants.
Pyrénéesinfo Tarbes, Eric BENTAHAR.