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Les médecins se mettent en situation de crise
Le centre hospitalier de Tarbes était en état de crise : un exercice d’alerte biologique était organisé par la Préfecture des Hautes-Pyrénées.
Depuis le matin de ce vendredi, un attentat est en cours dans un établissement scolaire de Tarbes. Dans les locaux de la Préfecture des Hautes-Pyrénées, ce nouvel exercice de crise permet aux différents services de l’Etat d’affiner les processus de secours et d’intervention.
Mais ce jour-là, l’exercice s’est aussi transporté sur le terrain. En jeu, un risque biochimique qui va occuper les services d’urgences du Centre hospitalier de Tarbes. Deux adultes et deux adolescents présentent des symptômes en lien avec les produits chimiques détectés le matin dans l’établissement scolaire. Sur place, ils sont accueillis par les médecins, qui ont déployé la tente de décontamination des risques NRBC (Nucléaire, Radiologique, Biologique, Chimique). Conscients ou inconscients, l’exercice consiste à une prise en charge rapide, à faire passer les victimes par le processus de décontamination avant leur prise en charge par les services des urgences.
Combinaisons étanches, masques à oxygène et radio font partis de l’exercice pour le personnel médical, sous le regard de la Préfète des Hautes-Pyrénées, Béatrice Lagarde, des services de l’Etat, de l’Agence Régionale de Santé, de la direction du Centre hospitalier de Bigorre, gendarmerie, police, Samu, sapeurs-pompiers… Tous ceux qui pourraient être amenés à devoir réagir dans l’urgence en cas d’attaque terroriste biochimique ou d’accident industriel.
Un exercice grandeur nature qui fait suite à ceux déjà réalisés à l’aéroport de Tarbes Lourdes Pyrénées ou au Sanctuaire de Lourdes ces derniers mois.
Pyrénées Infos Tarbes, Eric BENTAHAR.
Sur HPyTv La Télé de Tarbes >> Exercice d'attentat biologique au Centre hospitalier de Tarbes (Novembre 2018).