Le groupe gère déjà les aéroports de Tarbes et Nîmes
La vente de 49,99% des parts dans l’aéroport Toulouse Blagnac (Haute-Garonne) détenues par Casil Europe ne manque pas de candidats. Aux côtés de Vinci Airports, Eiffage et la Banque Populaire Occitane, un nouveau venu a décidé d’entrer en négociation avec la banque mandatée pour la vente.
Et une nouvelle fois, c’est un groupe français qui se met sur les rangs pour faire revenir dans le giron national l’un des poumons économiques d’Occitanie. Eidis a confirmé s’être porté candidat à la reprise des parts du groupe chinois.
Le groupe Eidis n’est pas inconnu dans le monde aéroportuaire, puisqu’il gère déjà dix-huit aéroports en France et à l’international. En Occitanie Pyrénées Méditerranée, il est déjà aux commandes des aéroports de Tarbes Lourdes Pyrénées, de Nîmes et celui de Toulouse-Francazal (notamment depuis le rachat des activités françaises du canadien SNC Lavalin).
Le prix affiché par le groupe chinois est de 308 millions d’euros. Mais la vente pourrait être compliquée par les actions en justice intentées contre cette vente. Des syndicats demandent notamment le gel des part du groupe Casil Europe, entré dans le capital de l’aéroport de Toulouse il y a quatre ans.
L’affaire pourrait prendre aussi un tournant politique, car l’Etat possède toujours 10,01 % du capital, tandis que les collectivités locales sont propriétaires de 40% de l’aéroport aux près de 10 millions de passagers par an.
Pyrénéesinfo à Toulouse, Eric BENTAHAR.