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La fin de l’union avec les Radicaux valoisiens en Bigorre
Les élus et membres du Parti Radical de Gauche ont repris leur indépendance. Un temps unis avec les Radicaux Valoisiens, ils ont reconstitué le PRG en Hautes-Pyrénées.
La fin d’une union qui n’aura duré que le temps de quelques mois. La photo de famille était pourtant belle dans les Hautes-Pyrénées, unissant sous une même bannière les Radicaux Valoisiens et les Radicaux de Gauche. Un parti radical réuni, quelques décennies après la scission.
Mais les élections européennes auront mis à mal cette union politique. Lors de l’assemblée générale du Parti Radical de Gauche, Laurent Lages (jusque là président des Radicaux unis dans les Hautes-Pyrénées) a rappelé que «le Parti Radical de Gauche a [repris] son autonomie lors des élections européennes, quand l’aile droite du parti avait souhaité s’allier avec La République en Marche.»
C’est donc en toute indépendance que les élus et militants Radicaux de Gauche des Hautes-Pyrénées ont décidé de poursuivre leur route politique en Bigorre. «Même si la situation sera difficile, les partis progressistes vont devoir redoubler d’efforts afin d’offrir une voie alternative à celles des deux partis hégémoniques, LREM et le Rassemblement national», expliquaient aux militants PRG les parlementaires Jeanine Dubié et Maryse Carrère.
En ce mois de juillet 2019, le PRG des Hautes-Pyrénées est donc de retour sur l’échiquier politique départemental. A sa barre, Laurent Lages devient le président du PRG 65, accompagné de Maryse Carrère, Pascale Perraldi et Patrick Heyraud à la vice-présidence. Jeanine Dubié (trésorière), Thierry Ballarin (secrétaire général), Christiane Helip, Thérèse Pourteau, et Noël Pereira complètent les membres du bureau, aux côtés des élus Josette Bourdeu, Chantal Robin-Rodrigo, Bernard Poublan, André Fourcade et Louis Armary.
Le Parti Radical de Gauche se remet en ordre de marche dans les Hautes-Pyrénées. Avec en ligne de mire les élections municipales des 15 et 22 mars 2020 comme première (nouvelle) échéance politique.
Pyrénéesinfo à Tarbes, Eric BENTAHAR.
