Tarbes en hausse pour la 2e année
Avec 2 000 habitants de plus en deux ans, la ville de Tarbes confirme son dynamisme, quand la population des Hautes-Pyrénées reste stable selon l’INSEE.
Avec 229 191 habitants, les Hautes-Pyrénées connaissent une démographie stable selon les chiffres de l’INSEE, publiés ce mardi 29 décembre 2020. Si les grandes agglomérations du département subissent une légère érosion, celle de Tarbes se distingue avec une population en hausse. A l’image de la ville de Tarbes qui enregistre une hausse de ses habitants pour la deuxième année consécutive.
42 426 habitants résident à Tarbes (chiffre 2018, la dernière année prise en compte par l’INSEE dans son étude), soit une hausse de 908 habitants en un an, et de 2 108 en deux ans. « Ces chiffres montrent l’attractivité de notre ville. Dans un contexte il est vrai difficile nous devons poursuivre nos efforts pour continuer à attirer des habitants et Action Cœur de Ville qui a pour objectif la redynamisation du centre-ville avec une modernisation de l’habitat doit nous permettre d’y parvenir», explique le maire de Tarbes, Gérard Trémège. Une tendance à la hausse qui se confirme donc pour la cité-préfecture de la Bigorre, après de nombreuses années de baisses régulières.
Si l’agglomération de Tarbes poursuit son dynamisme, avec +0,6% en un an, celles de Lourdes et de Bagnères-de-Bigorre poursuivent leur baisse, avec respectivement -1,4% et -0,8 %. Tout comme celles de Lannemezan (-0,3%) et Argelès-Gazost (-0,4%).
Sur les cinq dernières années, la ville de Tarbes passe de 41 062 (en 2013) à 42 426 (en 2018), quand Lourdes chute de 14 644 à 13 210 sur la même période. La ville d’Aureilhan perd une centaine d’habitants (7 849) mais reste la troisième commune des Hautes-Pyrénées devant Bagnères-de-Bigorre (7 103 habitants, - 630 habitants), Lannemezan (5 812, - 128), Bordères sur l’Echez (5 340, +607), Séméac (5 005, + 392) et Vic-en-Bigorre (4 864, -26).
A l’échelle du département, la population est globalement stable. 229 191 habitants, c’est 323 habitants de moins en cinq ans. Une stabilité due au solde migratoire positif, plus de gens venant s’installer en Bigorre qu’il n’y a de départ. De quoi compenser un solde naturel déficitaire.
Pyrénéesinfo en Hautes-Pyrénées, Eric BENTAHAR.
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