Georges Méric en appelle à l’Etat
Face à l’annonce de 5 000 suppressions de poste en France chez Airbus, le président du Département de Haute-Garonne s’inquiète pour l’avenir du territoire.

15 000 suppressions de postes dans le monde, dont 5 000 en France, la restructuration du groupe Airbus s’annonce douloureuse pour les salariés de l’entreprise européenne, mais aussi pour les territoires comme Toulouse et la Haute-Garonne, qui accueillent une grande part des salariés du constructeur aéronautique.
Dans un communiqué, le président du Conseil départemental de Haute-Garonne, Georges Méric, exprime son inquiétude pour les salariés et l’avenir économique et social de l’agglomération toulousaine.
«Avec cette annonce de suppression de postes, qui s'ajoute à celles déjà faites par des sous-traitants, c'est l'emploi sur notre territoire qui est en danger. Le plan de 15 milliards d'euros annoncé le 9 juin par le ministre de l'Economie pour relancer l'industrie aéronautique avait pour objectif de garantir la pérennité et la compétitivité de nos entreprises et de sauver les emplois pour éviter une hausse massive du chômage.
Je regrette fortement et je m'interroge sur cette décision qui va mettre en cause fortement la dynamique de notre territoire, mais également la puissance d'une filière d'excellence stratégique pour notre souveraineté nationale et européenne.
Face à la crise sanitaire, muée en crise sociale et économique, le Département s'est mobilisé pour déployer dans l'urgence un véritable bouclier social afin de protéger les Haut-Garonnais. Aujourd'hui, il nous faut préserver les équilibres territoriaux de nos bassins de vie.
Suite aux annonces d'Airbus, j'en appelle à une mobilisation générale des grands donneurs d'ordre, des collectivités locales et de l'État.»
#Toulouse #HauteGaronne #Economie #Emploi #Airbus #CD31 #EcoPyrenees #Pyreneesinfo #PyreneesInfos #Toulouseinfo #ToulouseInfos