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La coordination répond à Jeanine Dubié

Après leur manifestation du 30 janvier, les membres de la « Coordination 65 contre les lois liberticides » répondent à la députée des Hautes-Pyrénées.

Loi de Sécurité Globale
Le Collectif des Hautes-Pyrénées "contre les lois liberticides" a manifesté dans les rues de Tarbes (DR).

Communiqué de la « Coordination 65 contre les lois liberticides ». «Ce samedi 30 janvier, nous avons répondu à l’appel national de la coordination #StopLoiSecuritéGlobale. Une centaine de Hauts-Pyrénéens ont manifesté à Tarbes pour revendiquer le retrait de la loi dite « Sécurité globale », et s'opposer au schéma national du maintien de l’ordre (SNMO) ainsi qu’au projet de loi « confortant les principes républicains », précédemment nommée « contre le séparatisme » car la combinaison de ces textes permet l’instauration d’un véritable État policier.

Nous avions choisi pour notre conférence de presse du 25 janvier la permanence de la députée Jeanine Dubié car nous souhaitions faire passer trois informations : la présentation de la coordination départementale, son abstention lors du vote de la loi « Sécurité globale » début novembre 2020 que nous estimons honteuse et notre mobilisation du 30 janvier. A ceci, elle nous a répondu par voie de presse que cette proposition de loi a été retiré entre temps, ce qui est faux puisque le texte, qui est examiné selon la procédure accélérée va être débattu prochainement au Sénat. A ce titre, nous allons écrire aux deux sénatrices de la Bigorre.

Il n’est pas non plus question pour les membres de la coordination 65, comme pourrait le penser la députée, de cautionner le lynchage sur les réseaux sociaux des policiers, des gendarmes, des journalistes ou de n’importe quelle femme ou homme. Par ailleurs des dispositions font déjà parties d'un arsenal législatif de textes qui interdisent ces malveillances. En fait, ce qui est en jeu, c’est la liberté d’informer et c’est ce que dénonce la coordination nationale créée à l’initiative des quatre principaux syndicats de journalistes et de la Ligue des Droits de l’Homme. Liberté d'informer que rappelle la loi sur la liberté de la presse et la devise : «la liberté de la presse ne s’use que quand on ne s’en sert pas», à l'instar de la laïcité et la loi de 1905 préciserions nous pour éviter tout séparatisme au sein d'une République soucieuse de démocratie. Il s’agit d’alerter le public sur le renforcement considérable des pouvoirs de surveillances de la population, par l’autorisation des drones ou des caméras piétons, l’élargissement des prérogatives de la police municipale et des groupements de sécurité privée, auxquels nous ajoutons l’interdiction de diffuser des images des forces de l'ordre. Depuis début décembre 2020, trois nouveaux décrets élargissent les possibilités de fichages des individus au prétexte d'intensifier la lutte contre le terrorisme en modifiant le Code de la Sécurité Intérieure (CSI).

Concrètement, avec l’article 24 de la loi « Sécurité globale », il sera interdit pour les journalistes de diffuser en direct les violences policières, en revanche, les membres des forces de l’ordre pourront tout à loisir filmer ou photographier la population puis via la reconnaissance faciale centraliser toutes les infos des manifestants dans un fichier dit de « Sécurité publique » sans que cette surveillance ne soit autorisée ni même contrôlée par un juge. Dans l’affaire Benalla, sur la mort de Cédric Chouviat interpellé par la police, sur les brutalités honteuses envers les réfugiés place de la République et sur le tabassage de Michel Zecler de la part des forces de l’ordre, heureusement qu’il y a eu des images.

Ce sont les conséquences délétères de ce système aussi complexe qu’autoritaire que nous continuerons de dénoncer et d’expliquer à nos concitoyennes et concitoyens tout en continuant le combat contre l’ensemble des textes de lois liberticides.

La coordination 65 pour le retrait de la loi sécurité globale constituée à ce jour du collectif de synthèse des gilets jaunes de Tarbes (CSGJ Tarbes), de la Ligue des Droits de l’Homme (LDH65), de la Libre Pensée 65, de l’Association pour la Taxation des Transactions financières et pour l’Action Citoyenne (ATTAC65), des gilets jaunes de Bagnères de Bigorre, de la France insoumise 65, du Nouveau Parti Anticapitaliste (NPA65)... liste ouverte.»

Pyrénéesinfo en Hautes-Pyrénées, Communiqué.

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Tag(s) : #65 Hautes-Pyrénées, #65 Tarbes & Agglo
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